L'ingérence étrangère comme outil de répression

Aperçu

Les régimes autoritaires, de plus en plus, et avec une plus grande agressivité, projettent leurs pratiques répressives à l'extérieur de leurs frontières afin de protéger leur légitimité nationale et d’imposer un message unique au reste du monde. Ainsi, ces États emploient de nombreux moyens extraterritoriaux pour intimider, faire taire et rapatrier des journalistes, des activistes pour les droits de la personne, des opposants politiques, des minorités religieuses ou culturelles et des anciens officiels au sein de leur diaspora respective.

Ce cours vise à explorer les manifestations de ce phénomène. Il tente, notamment, d’identifier qui est à risque d'être ciblé, quels États utilisent de telles pratiques et quel est l’éventail des outils, qu’ils soient cybernétiques ou non, employés par ces acteurs de menace. À l’aide d’études de cas, les participants seront sensibilisés à la complexité et l’ampleur que prend l'ingérence étrangère dans les démocraties occidentales.

 

Résultats d’apprentissage du cours

  • Expliquer les notions d’ingérence étrangère et de répression transnationale
  • Reconnaître les catégories d’individus à risque d’en être victime
  • Distinguer les régimes qui y ont recours et les raisons qui les motivent
  • Identifier les moyens utilisés pour réprimer les diasporas à l’étranger et les structures qui sont mises à profit
  • Déterminer des mesures pour prévenir ou atténuer ces efforts au Canada

 

Auditoire

  • Ce cours est destiné aux professionnels du renseignement et de la sécurité nationale, aux officiers de police, d’immigration et de douanes, aux journalistes, aux militants pour les droits de la personne ainsi qu’à tout chercheur-seuse, ou étudiant(e) intéressé(e) à mieux comprendre l’ingérence étrangère.

 

Durée

6 heures

 

Coût

655 $ (taxe en sus)

 

Formateur / Formatrice

Guillaume Corneau-Tremblay est un professionnel de la sécurité nationale. Il a notamment travaillé comme agent de renseignements pour le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et comme chef analyste pour l’Unité nationale de contre-ingérence des Forces canadiennes (UNCIFC), où il a contribué à des dossiers d’ingérence étrangère au Canada. Il est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales et d’une maîtrise en science politique de l’Université Laval.

 

Séances